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Des pom-poms au top !

A l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM), la parité n’est pas un vain mot. Non seulement les filles et les garçons y sont représentés à égalité... mais c’est aussi le cas dans l’équipe sportive de pom-poms !

N’y voyez aucun militantisme : pour tout élève de première année à l’ECPM, fille ou garçon, faire partie de l’équipe des pom-poms, rien de plus naturel. « A notre arrivée à l’école, les deuxièmes années nous font tous la pub du groupe pom-poms. On ne s’est pas donc pas posé de question et on n’a pas trouvé ça bizarre ! », expliquent Yann, Valentin, Eloa et Chloé, élèves de première année.

Car à l’ECPM, les pom-poms sont une véritable institution ! Et ce depuis des années. Aucune obligation d’adhérer au club, mais malgré cela, chaque année la quasi-totalité des nouveaux arrivants rejoignent les rangs des « agiteurs » de pom-poms rouges et bleus.

Coordination, harmonie, technicité

Les « respos » de cette année, Margot, Romain, Alexandre et Kalvin, ont placé la barre haut pour leurs successeurs. Grâce à leur chorégraphique calée sur les rythmes d’Imagine Dragons, Kendrick Lamar ou encore Christina Aguilera, l’école a remporté le trophée du Tournoi inter-chimie (TIC) dans cette catégorie, face à huit autre écoles françaises d’ingénieurs chimistes.

Enchaînant avec une précision millimétrée pyramides spectaculaires, saltos arrières ou simples mouvements de danse à deux, tous ont été jugés sur des critères de coordination, d’harmonie et de technicité. Leur point fort ? « L’effet de nombre joue, c’est sûr ! » estiment Eloa, Yann, Valentin et Chloé. Il est vrai que voir la centaine de pom-poms enchaîner les cinq parties de la « choré », tous en rythme, est plus qu’impressionnant !

A rebours de la plupart des autres écoles, « notre groupe pom-poms n’est pas élitiste mais ouvert à tous. On adapte les mouvements aux capacités de chacun, selon les niveaux », explique Chloé, calée en danse, tout comme Eloa.

« Les pom-poms rythment l’année »

C’est ce qui explique aussi « pourquoi un grand nombre de garçons n’ont pas de frein à intégrer le groupe ». A l’arrivée : une cohésion de la promo dès les premières semaines après la rentrée. Les entraînements montent progressivement en puissance : « D’un par semaine au début, on passe à trois ou quatre un mois avant l’échéance du tournoi », explique Valentin.

« Ça rythme l’année », complète Eloa. Les chorégraphies les plus difficiles sont apprises en premier, pour y consacrer le plus de temps. Les suivantes sont dévoilées au fil de l’année, « avec un maximum de suspense au moment de révéler la composition des duos ! »

Et ça marche : non seulement le trophée a été décroché au TIC pour les pom-poms, mais aussi dans les catégories Ambiance et Sport. A la clé, un beau défi : organiser le prochain tournoi à domicile !

Campagne électorale

Pour cause d’annulation du TIC, ces quatre dernières années, l’équipe de pom-poms a adopté une nouvelle coutume : faire montre de leurs talents sur le terrain de la SIG ! En avril dernier, après un travail avec le chorégraphe de l’équipe de basket-ball strasbourgeoise, ils ont ressorti leurs pom-poms porte-bonheur pour les mi-temps et quart-temps du match contre Levallois Métropolitain.

C’est à cette période qu’Eloa, Chloé, Valentin et Yann ont pris le relais comme « respos », à l’issue d’une véritable campagne électorale. « On a dû organiser un entraînement et créer une mini-choré. » Ils planchent déjà sur leur chorégraphie pour le prochain TIC. « On sait que le plus dur, ce ne sera pas motiver les nouveaux à rejoindre les pom-poms, mais trouver notre première chanson ! » En attendant, rendez-vous aux 100 ans du diplôme d'ingénieur chimiste de l'école, où les pom-poms comptent bien ne pas passer inaperçus !

Elsa Collobert

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